dimanche 28 avril 2013

Montserrat-Dominique en passant par les Saintes


De St Kitts nous sommes passés à Montserrat.  Nous ne sommes pas arrêtés à Nevis, ayant décidé de le faire au retour.  Montserrat est une île impressionnante, avec un relief très marqué.  C’est là que se trouve la Soufrière, volcan qui est entré en éruption en 1995 et qui ne s’est pas rendormi depuis.  L’île, une colonie britannique avait une population de plus de 12000 habitants.  La population est maintenant d’un peu plus de 4000 personnes.  Cette population était majoritairement  blanche et âgée et est maintenant composée majoritairement de natifs jeunes.  Plus de la moitié de l’île est toujours ce qu’on appelle zone d’exclusion, c'est-à-dire qu’on ne peut y aller sans permission, et encore moins y habiter.  Plymouth la capitale, a été dévastée et on peut encore voir une grande partie des maisons désormais inhabitées.
Depuis trois ans on annonce la construction d'une marina et d'un port permettant d'accueillir les bateaux de croisière, mais la première pelletée de terre se fait toujours attendre.

Le volcan est pratiquement toujours enveloppé de nuages



De Montserrat, nous sommes traversés en Guadeloupe, à Deshaies plus particulièrement.  J’y ai retrouvé la douceur de vivre française. Et la baguette, le fromage et le pâté. Nous sommes allés visiter le jardin botanique, qui a été établi sur l’ancienne propriété de Coluche.  Après la mort de celui-ci un de ses amis avait racheté les lieux et y a fondé le jardin, qui est d’ailleurs magnifique.
Les carpes japonaises sont d'une gourmandise ahurissante

Coluche avait installé une échelle de corde et montait admirer le coucher
 de soleil en prenant sont ti-punch



Il est possible de louer le chalet 

J’adore les noms de lieux dans les îles françaises:la pointe du Souffleur, la Coche, le Chameau, tous des noms de lieux plus parlant les uns que les autres
Nous sommes allés à Malendure, et ensuite aux Saintes, d’abord à Terre de bas, un îlot peuplé de 600 personnes, absolument pas touristique, où nous sommes resté cinq jours.
Nous sommes ensuite passés à Terre de Haut, au Bourg des Saintes, situé dans ce qui est parait il une des trois plus belles baies au monde.  C’est effectivement ravissant, et chose merveilleuse, aux Saintes, les moto marines sont interdites.

 Les moto terrestres c’est autre chose, l’île pratique beaucoup la location de ces petites machines et les touristes dévalent les côtes a qui mieux mieux.  Vaut mieux ne pas se tenir au milieu de la rue. 
Le problème avec le voyage que nous faisons c'est que nous allons de paradis en paradis et qu'il faut les quitter.  Nous devons impérativement nous trouver à la Grenade au début de la période des ouragans.  Mais quelquefois les départs se font le cœur gros.  Ce fut le cas aux Saintes.  
Depuis notre départ des Vierges, nous avons utilisé 15 gallons de diesel.  C'est dire que nous avons vraiment recommencé à faire de la voile.  
La Dominique est  beaucoup plus sauvage, peu puplée.  Nous avons fait un tour de l'île dans un petit autobus, en compagnie de Carole, Denis, Tristan et Maxime de la Jeannoise, de Joanne et Régil de Joréane et de Louise et Denis de Prana.  C'est une île anglophone où il n'y a que deux villes, Portsmouth où nous sommes, et la capitale, Roseau. Les autre agglomérations sont des villages.  L'île a beaucoup développé l'aspect randonnée pédestre.  On a créé un réseau de sentiers .  De toute façon il n'y a pas beaucoup de plages, toutes celles qui se trouvent du côté Atlantique m'ont semblé impraticables et pourtant le temps était calme pendant notre randonnée.
J'ai évidemment manqué toutes les photos où  Claude se baignait sous la cascade

Nous quitterons sans doute Portsmouth mercredi, destination la Martinique, où nous devrions rester quelque temps

vendredi 5 avril 2013

St Barth et St Kitts

Pendant que nous étions à Culébra, nous sommes allés faire une petite visite à Culébrita, une ile voisine.  Un Catana 47 était au mouillage à côté de nous et il a décidé de quitter.  André de Wind Spirit qui était avec nous a fait un petit film de cette sortie
En regardant le bateau sortir, nous étions passablement inquiets parce que c'était bientôt notre tour de passer par le même chemin.  Mais je crois que le capitaine fait la différence, car nous sommes sortis sans le moindre pépin.
Après être restés 2 semaines à St Martin, nous avons fini par épuiser les excuses pour rester.  Un paquet que Yves nous avait envoyé de Montréal et qui avait été faire un tour à Douala Cameroun est finalement arrivé à St Martin.  Le mécanicien qui nous avait été conseillé a aimablement changé les injecteurs de notre moteur tribord.
Nous sommes donc partis pour St Barth la veille de la première course de la Bucket, une régate qui rassemble de grands voiliers.  Évidemment nous n'étions pas les seuls à avoir eu l'idée de venir assister à cet évenement, et l'ancrage était surpeuplé.  Nous nous sommes trouvé un petit coin et moi qui suis de nature inquète je me trouvais déjà très près des bateaux voisins.  Or à 21 heures trois bateaux de charter sont venus s'installer autour de nous.  Et le lendemain matin, le maître du port est venu nous aviser que nous étions trop près du chenal.  Nous avons donc changé d'ancrage et nous sommes trouvé une place beaucoup plus agréable. 
Gustavia est une ville charmante .  Tout est bien organisé pour le plaisancier, déchets, eau, douches.  Mais c'est également une ville pour touristes riches.  Les prix sont vraiment élevés. 
Nous avons donc admiré les super voiliers qui se trouvaient dans le port, et que nous avions déjà vu pour la plupart dans le port de St Martin.  D'ailleurs plusieurs se trouvaient à l'ancrage autour de nous.  Le jeudi, il y avait une première course de J-boats et le vendredi c'était la première de trois courses pour les Demoiselles, les Gazelles et les Grandes dames.  Moi, je n'y voyais pas vraiment d'intérêt..  C'était surtout pour Claude que nous étions arrêtés ici.  Mais nous sommes partis en dinghy pour assister au départ de la première course.  Et ce fut fabuleux.  J'aurais bien aimé que mon beauf Michel soit avec nous, lui qui est si bon photographe.  Mais je vais garder des souvenirs de ce départ.

Rébecca

Le Faucon Maltais

Petit ajustement de dernière minute



 Claude qui est un peu cowboy s'est arrangé pour que nous nous trouvions vraiment près des bateaux en marche.  Voir le faucon maltais faire pivoter ses mats alors qu'on se trouve à une cinquantaine de pied, c'est quelque chose.  Voir Salperton taquer et la manœuvre de son équipage, une équipe ultra rodée. c'est merveilleux.. Et voir à l'arrivée les voiliers se livrer une lutte effrénée pour gagner quelques longueurs c'est magique.




Nous aurions pu rester plus longtemps, mais l'ancrage était vraiment surpeuplé et nous avons décidé de filer sur St Kitts.  Pendant que nous étions aux Bahamas, nous avions rencontré un écossais qui avait fait les Antilles et qui nous avait dit que les îles françaises étaient toutes merveilleuses tandis que les iles anglaises étaient beaucoup plus ordinaires.  Je suis plutôt d'accord avec lui pour le moment.  En fait ce que je trouve déplorable ce sont ces développements fait uniquement en fonction des bateaux de croisière.  On se retrouve avec toujours les mêmes boutiques de bijoux, d'alcool, de souvenirs, et des centre villes qui, quand il n'y a pas de  bateaux à quai sont complèment déserts.  C'est ce qui nous est arrivé la veille de Pâques.
Nous sommes partis de Basseterre, pour un mouillage plus confortable où nous sommes depuis deux jours, deux jours où il a venté sans cesse. Finalement nous n'avons pas vu grand chose de St Kitts et nous repartirons demain pour Montserrat