mardi 2 novembre 2010

De Norfolk à Beaufort

Nous quittons Norfolk en début d’après midi, après un détour à la marina où nous vidons ce qui a à être vidé et remplissons ce qui a à l’être.  Norfolk a été une jolie escale, ville universitaire trépidante, où il y a des choses à voir. De l’autre côté, c’est Portsmouth complètement différente, petite ville de province, tranquille avec un quartier historique particulièrement joli.  Mais nous sommes heureux de reprendre le voyage.  L’arrière pays de Norfolk est beaucoup moins joli, gros cargo déchargeant leur cargaison, barges, grosses industries.  Retardés par un train intempestif qui empêchera le pont de s’ouvrir, nous n’arrivons à l’écluse du Dismal Swamp que pour l’ouverture de 15.30.  Si jamais vous passez par là essayer de passer l’écluse quand Robert Peek est en service.


  Éclusier et ouvreur de pont depuis 16 ans il est fier de son canal comme s’il l’avait creusé lui-même.  Il connait tout de l’histoire de Dismo, surnom qu’il donne à ce qui est le plus ancien canal creusé par l’homme aux États unis.  Quand vous rentrez dans l’écluse il vous prend en charge, vous aide à vous attacher, s’enquiert de votre destination, vous avise que ce n’est pas réaliste, vous propose de nouvelles escales .  Il n’est pas pressé et peux même oublier d’ouvrir les vannes de son écluses.  Me demandant où se terminerait notre voyage, il me demande de lui rapporter des coquilles de conch.  Car il joue de la coquille –il nous fait une démonstration- et recherche l’instrument parfait.
Le lendemain matin nous aurons d’ailleurs droit à des beignes qu’il nous fait envoyer.
Tous les livres vantent le Dismal swamp.  J’ai personnellement trouvé ça assez lugubre.
Pendant les 30 premiers milles je n’ai vu aucune faune, si ce n’est un couple d’urubus à tête rouge. 
Et arrivés à Élisabeth city, nous apprenons que les quais sont archi pleins.  Alors nous arrêtons pour la nuit et repartons le matin suivant. 
Après la Chesapeake nous sommes maintenant dans l’intercoastal   Nous alternons canaux étroits creusés par l'homme et rivières immenses.  Mais il faut toujours faire attention et suivre les cartes car souvent il n'y a dans ce plan d'eau immense qu'un étroit chenal.  Qui s'en écarte s'échoue

Le bateau qui est là a malencontreusement oublié une bouée.  Il attend maintenant Tow Boat dans trois pieds d'eau.
De rivière en canal et de canal en rivière, nous arrivons à Beaufort, en Caroline du Nord, qui est une porte d'entrée pour l'océan .
Hier par internet nous avons reçu quelques photos prises par Bernie et Patricia au départ des iles Solomons. 
 





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