vendredi 23 novembre 2012


Si j’ai un conseil à donner aux gens qui pensent entreprendre le même voyage que nous, c’est de se prévoir un budget pour les bris inattendus.  Nous en avons eu de multiples lors de notre première descente dans le sud et cette fois ci, après des problèmes de batteries, c’est le cerveau de Nestor notre pilote automatique qu’il a fallu changer.  L’opération s’est bien déroulée, le patient se porte bien mais mettons que ce n’était pas prévu au budget.  
Pour la belle rousse de Claude, le phare où nous avons bu le Barolo

Nous nous sommes d'abord arrêté à Fort Pierce, puis à Lake Worth, pensant partir vers les Bahamas, vers Port Lucaya.   Malheureusement, le vent est resté au  nord et y est resté toute la semaine.   Il a fallu faire contre mauvaise fortune bon cœur.  Nous sommes coincés, le Gulf Steam est vraiment impraticable. Alors au lieu de quitter pour les Bahamas, nous allons continuer à descendre la côte américaine




Ici c’est la Floride avec  ses immenses cabanes qui semblent complètement vides, la faune fabuleuse, les pélicans qui se plouchent (ces oiseaux qui sont capables d’atterrir gracieusement sur un poteau de clôture ne semblent pas pouvoir arriver sur l’eau sans s’écraser dedans) , les aigrettes, les marabouts, les innombrables cormorans, les lamantins et les dauphins, et les urubus, devenus omniprésents sur toute la côte américaine, et qui sont remontés jusqu’au Québec.   Urubus à tête rouge, urubus à tête noire, ils sont innombrables et donnent parfois une atmosphère de film d’horreur
. Nous profitons de l’inaction forcée pour faire de petits travaux d’entretien sur le bateau, finaliser les provisions avant le départ.  Quelquefois les endroits où nous laissons le dinghy sont pour le moins étranges.  À fort Pierce, comme la marina demande 12$ pour que nous puissions utiliser son quai, nous sommes passés dans un bras de rivière, sous des ponts tellement bas que nous devions nous coucher et avons laissé l’embarcation attaché  à un palmier.  À Lake worth, le dinghy dock consiste en un fil de fer attaché à un mur de béton.  On est forcé de se tremper les pieds pour aller à terre et descendre des caisses de bière et des caisses de vin relève de l’exploit. Exploit que nous réaliserons à quelque reprise :-)
Gulliver à l'ancrage de Boca Raton

Toujours à l'ancrage de Boca Raton... Le bateau était trop gros, on ne  voit pas  la maison


Hier c'était Tanksgiving, Nous n'avons pas eu de dinde, mais  un petit cinq à sept. Aujourd'hui nous sommes à Fort Lauderdale et nous avons décidé de tenter une traversée vers Bimini.  Les conditions ne seront pas idéales, mais rien ne se dessinant dans l'immédiat, nous allons profiter de conditions moyennes. La destination a changé de façon à raccourcir au maximum la traversée qui ne sera peut-être pas très confortableé



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