mardi 30 septembre 2014

Retour à Grenade

Nous avons pédalé un coup depuis mon dernier texte.   Nous avons laissé le bateau à Trinidad, à Power boat pendant que nous allions faire un tour au Québec.   Mon souhait était qu'il n'y fasse pas trop chaud.  J'ai été exaucée... pendant notre séjour nous avons eu un petit temps frais des plus agréables.  Évidemment les québécois n'étaient pas vraiment d'accord avec moi, mais bon...
J'en profite pour remercier tous les gens qui nous ont invité pendant notre séjour.  J'ai du prendre au moins cinq livres.   Et merci à tous ceux qui nous ont invité mais qu'on a pas pu rencontrer faute de temps.  Nous avons récupéré la radio que nous avions achetée et fait de multiples achats. Des vêtements, de la bouffe, des médicaments.  Nous avons assisté au mariage du neveu de Claude, Emmanuel, ce qui nous a permis de voir nos fils jouer.  Et nous avons fait la connaissance de Léon. 

Finalement nous avons repris l'avion pour revenir au bateau.  
Et nous nous sommes remis à essayer de réparer tout ce qui était à réparer... Nous avons donc remonté la ligne de flottaison, fibré l'arrière des pontons, installé le barbotin frais réparé (il fonctionne à merveille), installé une nouvelle ligne verte sur le bateau, fait réparer le frigo, acheté les pièces  de rechange nécessaires, et il me semble que j'oublie plein de choses.  Et finalement c'est le jour de la remise à l'eau.  C'est assez admirable de voir les gars manœuvrer le bateau sur la remorque au travers des autres...
Il flotte à nouveau.  On vérifie qu'il ne prend l'eau de nulle part, que les moteurs partent bien et on file se mettre à l'ancrage.  Le lendemain on s'aperçoit qu'il y a eu un déversement de diesel dans la baie et que notre beau Gulliver est tout sale.  Tant pis... C'est aussi ça Chaguaramas.  On fait ajuster les haubans et finalement on va faire la sortie.  Nous avions décidé de quitter Chaguarramas pour Scotland bay et partir de Trinidad vers 2 heures du matin.  C'est ce que nous disons au douanier... Non, non , non nous dit il... vous devez quitter quatre heures au maximum après avoir fait votre sortie.  Si il y a une chose que nous avons apprise c'est de ne pas argumenter avec les douaniers... Dans ces circonstances, les îles françaises nous manquent beaucoup... c'est toujours tellement plus simple et relaxe.  
Nous n'avons donc pas le choix, nous devons quitter vers 17 heures et naviguer toute la nuit.  Nous vérifions notre météo.  Tout semble beau.  L'angle n'est pas excellent mais nous devrions pouvoir faire de la voile..
Nous quittons donc Trinidad et commençons notre navigation.  Tout se passe bien sauf que évidemment l'angle n'est pas vraiment celui qui était prévu et que nous l'avons davantage dans le nez.... Mais tout va relativement bien.  Je somnole un peu et puis je relaie Claude quand nous arrivons à la hauteur de Hibiscus la plate forme de forage.
photo prise sur internet... c'est tout illuminé la nuit

  Il dort environ une heure et puis le bal commence... Un grain, vents de 40 noeuds...Ça passe puis un autre et encore et encore.... La mer se forme et ça brasse vraiment beaucoup.  Mais on finit par arriver en vue de Grenade...L'île est enveloppée d'un nuage noir d'où sortent des éclairs...  Assez impressionnant .  
Nous finissons par nous ancrer dans petit Calivigny, assez fatigués merci.  Nous nous rendrons compte deux jours plus tard que notre guindeau nous a lâché sitôt l'ancre installée ... Je remercie le ciel que nous ne nous en soyons pas aperçu tout de suite.



Depuis nous nous sommes réinstallés dans la douce vie de Grenade. Ici c'est comme un camp de vacances... Les gens jouent au dominos, font du yoga du ta- chi, Les enfants utilisent la radio pour s'appeler les uns les autres.  Les bateaux peuvent rester ancrés pendant quelques mois sans jamais bouger.
Il fait pas toujours beau à Grenade... Cette pluie a duré l'après midi
J'en aurai vu de toutes les tailles
ceux sont minuscules et n'ont
pas vraiment de noyaux


  Denis de Prana est venu aider Claude à installer la fameuse radio.





Ce n'est pas le mauvais temps qui va arrêter Denis

  Le guindeau est en voie d'être réparé.
  Ensuite quelques petits travaux supplémentaires et nous pourront recommencer à nous déplacer.

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