De Cumberland Island, nous sommes retournés en mer, direction Port Canaveral, qui se trouve à être l’endroit où nous avons acheté le bateau. Depuis le début, nos navigations se font essentiellement au moteur, quelquefois avec le génois mais souvent sans voile. Nous n’avons pas été tellement chanceux à ce niveau. Port Canaveral est un haut lieu de départ pour des croisières sur de super paquebots.
Nous nous payons une marina, car les ancrages sont rares dans le coin et Claude plonge sous le bateau pour vérifier les anodes. Il remonte en annoncant que non seulement les anodes sont à changer, mais que les « cutlass bearing » sont finis. C’est une très très très mauvaise nouvelle car ça implique que nous devons sortir le bateau de l’eau. Dans notre malheur nous sommes chanceux car nous sommes tout à côté de Scorpio, la marina où nous avions fait faire le même travail quatre ans auparavant. Notez que le bateau a subi une inspection au printemps et que l’inspecteur avait jugé nos bearings en bon état.
Finalement les réparations sont menées rondement, et nous pouvons remettre le bateau à l’eau. Le lendemain nous devions partir pour Lake Worth où nous devions attendre la fenêtre météo nous permettant de traverser le Gulf Stream
Le Gulf Stream est un courant circulant du sud vers le nord, qui se tient près de la côte américaine. Pour se rendre aux Bahamas, il faut le traverser, et il peut être dangereux de le faire dans certaines conditions météo. Un vent du nord créé sur le courant des vagues fortes et dangereuses. Or on annonce un calme plat pour les 24 prochaines heures. Alors nous décidons d’enfiler directement la traversée en arrivant en face de Lake Worth.
On voit qu’on est sur le Gulf Stream au courant, qui est important et surtout à la couleur de l’eau, d’un bleu hallucinant. La photo que j’ai prise de nos trappes de survie ne rend même pas justice à cette couleur intense.
Il y a plein de poissons volants qui survolent la surface. Claude décide de mettre une ligne à l’eau et cinq minutes après quelque chose mord. Ce sera notre première dorade.
Il y a plein de poissons volants qui survolent la surface. Claude décide de mettre une ligne à l’eau et cinq minutes après quelque chose mord. Ce sera notre première dorade.
Nous arrêtons à la marina de West end. Nous sommes arrivés trop tard pour aller plus loin, et nous devons dédouaner. C’est une belle marina, mais complètement déserte. Un immense restaurant où la seule présence était le barman… Peut être étions nous trop tôt en saison…
Après une escale à Port Lucaya qui ressemble assez à Fort Lauderdale, nous traversons vers les Berry. Nous nous arrêtons près de deux îles qui servent de haltes aux super paquebots.
Nous descendons en excursion avec l'espoir de pouvoir nous glisser parmi les passagers et ainsi de profiter d'un dîner gratuit. Mais malheureusement aujourd'hui il n'y a pas de paquebot de la Norvegian sur cette île et nous ne pouvons profiter que du décor
On se croirait dans une annonce de Corona
Après une escale à Port Lucaya qui ressemble assez à Fort Lauderdale, nous traversons vers les Berry. Nous nous arrêtons près de deux îles qui servent de haltes aux super paquebots.
On se croirait dans une annonce de Corona
Alors voilà, ce sont nos premières impressions des Bahamas. L'eau est extraordinaire. Actuellement il fait toujours beau. Le poisson abonde, les conches sont faciles à ramasser. Il y a même des noix de coco.
Nous sommes toujours en quête de nos premières langoustes mais Claude travaille assidûment à remédier à cette situation