lundi 15 novembre 2010

La mer

Après Charleston nous avions décidé de prendre la mer, histoire d'avancer un peu plus vite et surtout d'éviter la Georgie, que nous avons déjà fait par l'intercostal .  On s'entend, nous allons en mer mais nous ne nous éloignons quand même pas trop des côtes, histoire de ne pas rencontrer le Gulf Stream.  En regardant les vagues je vois de nombreuses taches brunes.  Ce sont des méduses , des centaines et des centaines de méduses qui toute la journée vont défiler sous le bateau. 
La nuit en mer pour moi qui suis une néophyte, c'est un peu inquiétant (surtout quand c'est mon quart et que Claude est parti se coucher)  Mais c'est aussi magnifique.  Les étoiles sont innombrables, et on est vraiment seul au monde.
 Le matin finit par revenir, et nous arrivons à l'ancrage choisi, soit Cumberland Island, à la frontière de la Georgie et de la Floride.   Si jamais vous passez dans le coin, allez faire un tour sur cette île
D'un côté de l'ile se trouve une forêt dense de chênes couvert de mousse.  Il y a évidemment des chevaux sauvages qui sont une spécialité de la région, mais aussi de nombreux tatous, qui semblent peu préoccupés par la présence humaine.
Il semblerait qu'il y ait aussi de nombreux alligators, mais je n'ai pas vérifié cette assertion.
Sur l'ile la famille Carnegie avait fait construire une propriété nommée Dungeness, qui fut laissé à l'abandon après la mort de sa propriétaire et qui brûla en 1959.  Depuis tout est resté en l'état, on voit même les carcasses des vieilles voitures de la propriété.   Et finalement, de l'autre côté complètement de l'île c'est la facade sur l'océan atlantique avec une plage magnifique

Et le lendemain de nouveau départ en mer.  Cette fois ci notre 24 heures nous conduira à Port Canaveral, qui se trouve à être tout à côté de Merrit Island où nous avions trouvé Gulliver il y a quatre ans.  La différence de température est frappante.  Les dauphins sont partout, de même que les lamantins , étranges bêtes complètement anachroniques, sévèrement protégés en Floride dont ils sont d'ailleurs l'emblême
J'ai pris la photo sur internet, je n'ai pas pu aller en faire une encore.  Ce sont des herbivores sans malice,  qui s'approchent facilement des bateaux pour se faire caresser.  Ils sont fréquemment blessés par les hélices de bateaux.
Nous repartirons sans  doute demain pour descendre encore un peu plus vers le sud avant de traverser aux Bahamas.

1 commentaire:

  1. Salut vous deux,

    Bonne fête en retard Jean Claude. Il y a pire que fêter ses 60 ans sur son bateau en route vers le sud.
    Marie tu piques ma curiosité, qu'est-ce que les tatoos de Cumberland Island?
    En effet, il faut vivre une nuit en mer pour en apprécier toute sa beauté.
    Bonne route vers les Bahamas, Gulliver file en grand.

    RépondreSupprimer