Nous sommes revenus à Georgetown, pour s'approvisionner, et également pour réparer notre moteur de dinghy qui faisait des siennes. Un mot sur le dinghy... Nous pensions que notre zodiac 10 pieds et notre mercury cinq forces seraient suffisants pour les Bahamas.... Hé bien non... Le zodiac dans la vague c'est l'enfer et le cinq forces , c'est nettement trop petit, le moindrement qu'on veut pêcher un peu. Les Bahamas c'est un banc de sable, sans poisson ni oiseaux. Pour les oiseaux je n'ai pas vraiment d'explication à part peut être le manque d'eau. Pour les poissons, il y a les étoiles de mer, les conches et quelques raies qui se tiennent dans le sable (d'ailleurs nous avons vu des raies d'une dimmension impressionnante faire des flips à la surface de l'eau).
Pour pêcher il faut se rendre aux massifs de corail. C'est là que se tiennent langoustes et poissons, et ce n'est pas toujours à côté de l'ancrage.
Pour le moteur, nous avons eu l'aide de Guy de Gusto del mar et de Réjean de l'Interrompu. Tout le monde est vraiment gentil, les québécois s'aident mutuellement. Georgetown est une drôle de communauté où il est facile de rester accroché. Après quelques mois en navigation, seuls sur nos bateaux, nous arrivons dans un endroit protégé, approvisionné. Alors ils sont nombreux à s'arrêter pour plusieurs jours, quelquefois plusieurs semaines. Tout est organisé pour le navigateur, du dinghy dock où on trouve un robinet pour l'approvisionnement en eau, au container à déchets. Pas possibilité de descendre en ville sans rencontrer des connaissances. Il y a une organisation locale qui donne la météo, des plages où prendre une Kalik avec les autres navigateurs
Mais nous avons fini par partir pour Cat Island. Nous serions bien allé à Long Island d'abord, mais le vent n'était pas favorable. Alors nous sommes arrivés ici, un peu par hasard. Je dois dire que c'est un de mes coups de coeur. L'ile est magnifique, les plages sont propres, et les gens sont vraiment vraiment gentils. Nous sommes allés à l'Ermitage du père Jérome, une des visites obligées. Le père Jérome, de son vrai nom John Cecil Hawes, est un architecte doublé d'un pasteur anglican. Il a édifié un ermitage en 1937, sur le plus haut sommet des Bahamas.
En chemin nous avons vu un beau potager, plein de tomates, de choux et de maïs. Imaginez un potager en plein champ. Personne ne vient piller... C'est vraiment un autre monde. Nous sommes arrêtés au poste de police pour savoir où nous pouvions acheter de ces légumes. La jeune policière c'est démenée pour nous trouver le renseignement, pour nous trouver un pouce pour nous rendre. Au retour nous avons encore été ramassés par une américaine établie ici depuis plusieurs années. À l'arrivée la policière nous a annoncé que elle nous avait trouvé un pusher de poisson. Le gars est arrivé avec un énorme sac de filets de wahoo et d'un autre sac contenant du grouper. Alors nous pensons rester quelques jours ici, avant de repartir pour d'autres destinations
Salut Marie et Claude,
RépondreSupprimerNous suivons votre périple depuis quelques semaines. Quelle joie ce doit-être de réaliser un si beau et exigeant projet. Bravo!
Ne vous ennuyez surtout pas de nos ciels gris et de la neige fréquente!!!
Des voisins un peu ... envieux,
Gilles et Pauline