Nous avons fait la plus merveilleuse des journées de voile. Au départ de Georgetown à 7 heures, nous avons monté le spi asymétrique. Il y avait environ 8 noeuds de vent qui deviendront bientôt 11, 12 avec quelques pointes à 15. La mer était plate, le bateau filait à 7.5 noeuds avec des pointes à 9. Nous avons fait tout le chemin jusqu'à Blackpoint à cette allure, et sommes arrivés aux alentours de 14 heures.
Il est sept heures, les deux lignes sont à l'eau |
Et les lignes ont chanté. La pêche en mer c'est quelque chose de tout à fait extraordinaire. Moi qui ne suis pas tellement adepte, j'adore pêcher en mer. Dès que nous sortons, nous installons les deux lignes que nous laissons traîner en arrière du bateau. Les lignes sont équipées de ce que nous appelons des fofolles, des genre de petites pieuvres invraisemblables. Et ça marche.
On ne sait jamais quand ça va mordre et ce qui va mordre. Le son du moulinet qui se déroule, le capitaine qui se rue pour tranquillement remonter la ligne, et l'attente. Est ce que ça va être encore un damné barracuda (que nous ne pouvons pas manger à cause de la ciguatera) ? Ou est ce que ce sera notre prochain souper. Le poisson favori aux Bahamas c'est la dorade, car c'est un fier combattant. Mais nous avons élargi notre champ cette année, avec un thon Skipjack, un cero, un spanish mackerel, un almaco jack. Le poisson sorti de l'eau nous sortons le livre pour tenter d'identifier ce que nous avons capturé. Et quelquefois ce n'est pas évident. Faire la différence entre le cero et le maquereau espagnol, c'est pas de la tarte. Nous n'avons jamais mangé tant de poisson. Et le produit de sa pêche mangé le jour même c'est merveilleux. J'avais déjà acheté du mahi mahi en épicerie et j'avais trouvé ça sec et immangeable. Aux Bahamas, c'est délicieux.
La première fois que j'ai vu ça, je pensais que jamais un poisson ne s'y laisserait prendre |
On ne sait jamais quand ça va mordre et ce qui va mordre. Le son du moulinet qui se déroule, le capitaine qui se rue pour tranquillement remonter la ligne, et l'attente. Est ce que ça va être encore un damné barracuda (que nous ne pouvons pas manger à cause de la ciguatera) ? Ou est ce que ce sera notre prochain souper. Le poisson favori aux Bahamas c'est la dorade, car c'est un fier combattant. Mais nous avons élargi notre champ cette année, avec un thon Skipjack, un cero, un spanish mackerel, un almaco jack. Le poisson sorti de l'eau nous sortons le livre pour tenter d'identifier ce que nous avons capturé. Et quelquefois ce n'est pas évident. Faire la différence entre le cero et le maquereau espagnol, c'est pas de la tarte. Nous n'avons jamais mangé tant de poisson. Et le produit de sa pêche mangé le jour même c'est merveilleux. J'avais déjà acheté du mahi mahi en épicerie et j'avais trouvé ça sec et immangeable. Aux Bahamas, c'est délicieux.
Nous avons donc remonté notre skipjack et un cero pendant cette traversée. Le lendemain nous sommes repartis vers Norman Cay, en hissant notre spi cette fois. Et nous sommes allés retrouver nos amis de Callipyge et de Teddy que nous avions laissé à Nassau. Comme souvent aux Bahamas est arrivé un coup de vent
et nous sommes allés nous réfugier à Warderick Wells, dans le parc des Exumas, un des endroits les plus beaux que j'ai vu aux Bahamas
Norman Cay dans un coup de vent |
et nous sommes allés nous réfugier à Warderick Wells, dans le parc des Exumas, un des endroits les plus beaux que j'ai vu aux Bahamas
Et c'est là que nous avons fêté l'arrivée de l'an nouveau. Il y a de nombreux québécois aux Bahamas cette année. Quand nous sommes arrivés à Warderick je dirais que 80% des bateaux portaient pavillon canadien et la grande majorité des équipages parlaient français. Au point qu'un américain avec qui je parlais m'a demandé si nous avions commencé à envahir le monde :-)
Après le nouvel an nous sommes redescendus à Georgetown. Teddy, un des bateaux avec qui nous avions voyagé au début du voyage avait des problêmes de moteur et nous l'avons accompagné.
Depuis nous passons le temps en préparant le bateau à la prochaine traversée. Nous commençons à avoir hâte de partir pour les Antilles. Ce sera du tout nouveau, ça nous fera sortir de notre zone de confort.
Bonne année à vous deux On espère vous voir aux Antilles, toutefois, à lire vos péripéties de pêche, je peux vous confirmer que les poissons se font font pas mal plus rares ici qu'aux Bahamas.
RépondreSupprimerA bientôt j'espère,
Les Méridien
Regarder dans un livre pour savoir ce qu'on a pêché ! Amusant !
RépondreSupprimerComme quand on va aux champignons... :-)
Bonne année à vous deux et bonne traversée vers les Antilles !!