Nous avons donc quitté Culebra pour Charlotte Amalie. Depuis que je suis les blogues des divers
navigateurs le nom de cette ville me semblait exotique et merveilleux. En fait c’est le nom de la reine consort de
Christian V du Danemark, qui a vécu de 1650 à 1714. Car les îles vierges
américaines ont d’abord été les iles vierges danoises, mais ont été vendues en
1916 pour 25 millions de dollars. Bonne
affaire ! Ce sont trois îles principales,
St Thomas, St John et Ste Croix, et d’autres iles beaucoup plus petites
Charlotte Amalie est la capitale des vierges américaines et
c’est un port recevant une multitude de bateaux de croisières. Comme à Nassau on trouve une pléthore de
joailleries, de marchands de cigares et d’alcool. Les taxis sont innombrables et on est
constamment sollicité. St Thomas et St
John sont de petites îles, montagneuses, ce qui fait que toutes les
constructions sont à flanc de colline
C’est très américanisé, il y a beaucoup de grosses constructions , mais une partie importante de St John est un parc. C’est à St John que nous nous sommes séparés de nos amis, André et Sabine de Wind Spirit, avec qui nous voyagions depuis Porto Rico
Une coquetterie ? |
C’est très américanisé, il y a beaucoup de grosses constructions , mais une partie importante de St John est un parc. C’est à St John que nous nous sommes séparés de nos amis, André et Sabine de Wind Spirit, avec qui nous voyagions depuis Porto Rico
Nous avons rencontré ce PDQ aux Vierges. Il venait de Nouvelle Zélande.... |
Nous ne sommes pas allés à Ste Croix. Une fenêtre météo s’est présentée qui nous permettait de nous rendre de St John à St Martin. Et nous avons pu faire la traversée uniquement à voile, nous qui ne les avions pratiquement pas ouvertes depuis notre arrivée en république dominicaine.
Un voilier croisé en pleine mer |
Nous sommes arrivés à St Martin à 5 heures du matin après avoir freiné le bateau une partie de la nuit. St Martin a la particularité d’avoir un très grand lagon où les bateaux peuvent s’ancrer sécuritairement. Mais pour entrer dans le lagon il faut passer un pont levant, qui ouvre 3 fois par jour. Et le jour où nous sommes arrivés, il y avait une forte houle. Les déferlantes semblaient se précipiter dans le chenal. Et le pont doit faire environ 30 pieds de large. Nous n’étions pas très braves. Mais bon… Nous avons laissé passer devant un bateau moteur et finalement tout c’est bien passé.
L’île est divisée en deux, un côté français et un côté
néerlandais. Et du côté français, c’est
vraiment français. On peut se fournir en
vin, en fromage et en pâtés, pour mon plus grand plaisir. On y retrouve des conserves qui n’existent pas
chez nous. Faire son marché est quelque
chose de très dépaysant.
Nous sommes allés nous ancrer dans le ghetto québécois. À la baie Nettlé, il y a un ancrage où vont
pratiquement tous les québécois. Nous y
avons retrouvé Méridien V, le bateau d’André et Ghyslaine qui se préparent à traverser en Europe ce printemps,
et Prana de Denis et Louise. Sont venus
nous rejoindre La Jeannoise et Jolie Julie. Tout près de notre ancrage, nous
avons une petite pâtisserie crêperie, où nous pouvons acheter notre baguette
quotidienne. Ha la baguette… après des mois de mauvais pain quel bonheur …
Nous sommes
allés au fort St Louis dont il ne reste pratiquement plus rien et à Kerosene
Beach. L’aéroport de
St Martin est directement au bord de la mer.
Les badauds s’assemblent donc pour assister aux décollages et
atterrissages des gros porteurs. Malgré
des avertissements très clairs de ne pas se mettre à l’arrière des avions au
moment du décollage il y a toujours des gens pour le faire. A ce moment, on sent d’abord la chaleur, puis
le vent, puis le sable lève et il devient impossible de rester en place tant on
se fait poivrer. Vous comprendrez que
nous avons fait partie des inconscients qui sont restés en place.
Il y a maintenant plus d’une semaine que nous sommes à St
Martin. Nous ne sommes jamais restés si
longtemps à une place.
Mais nous attendions la visite d’un mécanicien pour notre moteur tribord qui ne se portait pas très bien et également un paquet que Yves nous avait envoyé de Montréal, contenant des pièces pour notre poêle et qui a fait un petit détour par Douala au Cameroun.
St Martin du fort St Louis |
La dernière folie... C'est actionné par une motomarine |
Mais nous attendions la visite d’un mécanicien pour notre moteur tribord qui ne se portait pas très bien et également un paquet que Yves nous avait envoyé de Montréal, contenant des pièces pour notre poêle et qui a fait un petit détour par Douala au Cameroun.
Ode aux Yacht clubs
Pendant nos deux voyages, nous avons découvert une
institution proprement américaine, les yacht clubs. Ce sont des organisations sans but
lucratif. Les membres sont propriétaires
des lieux, en gros une marina et doivent fournir quelques journées de travail
chacun. Dans les yacht clubs, nous avons
toujours été reçus avec une gentillesse sans pareille. J’ai raconté dans mon premier voyage
l’accueil que nous avions eu à Coxsackie.
Nous sommes allés dans une de ces institutions à St Thomas. J’étais en manque d’internet et nous nous
sommes présentés sur le quai. Nous avons
été accueillis comme des invités de marque.
On nous indiqué la prise de courant et on nous a donné le mot de passe
et by the way would you like a coffee.
Je trouve toujours rassurant que de telles institutions continuent à
exister dans notre monde de fou
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