mardi 26 février 2013

PUERTO RICO !!!!


De Luperon, nous sommes passés à Samana.  Dans cette baie, les baleines à bosse se rassemblent pour s’accoupler.  Au départ, nous avons donc pu assister à tout un ballet. 
C’est fou comme c’est toujours excitant de voir ces grosses créature sauter hors de l’eau


Nous sommes maintenant à Porto Rico, territoire américain dans les Caraïbes   Nous venons de quitter la république Dominicaine, un pays à la végétation luxuriante, et nous arrivons quelques heures plus tard dans un pays aux montagnes austères, magnifiques, quasiment nues.  Nous aurons l’explication bientôt : les feux de broussaille sont monnaie courante.  Personne ne s’en préoccupe. On laisse brûler et le plus souvent le feu s’éteint de lui même.

C’est un pays où le vent est à peu près toujours de l’est ce qui est exactement contraire à notre destination.  Comme ce vent se calme tous les soirs et reprend à 9.30 le matin, nous faisons de courtes distances tôt le matin. Mayaguez, Boqueron, Parquera où nous visiterons une magnifique mangrove, Ponce ,Salinas.

 Partout, tout est quasi désert… ici c’est l’hiver.  Il fait entre 28 et 30 le jour, mais la nuit, on peut dormir avec une douillette. Pour les Portoricains, c’est beaucoup trop froid pour la baignade.
Après avoir laissé Yves qui retournait à Montréal, nous sommes partis de Boqueron .
remarquez le cable qui tient la maison  (Boqueron)

  Nous avions évidemment mis les lignes à l’eau.  Comme nous avons des problèmes de moulinet, nous avons mis le yoyo, tout simplement une rondelle de plastique autour de laquelle on enroule le fil.  Ça mord et le yoyo se détache et tombe à la mer.  Claude, en capitaine obstiné décrète qu’il faut le retrouver.  Nous virons de bord et l’apercevons.  Avec la gaffe nous réussissons à le récupérer.  Et finalement, au bout de la ligne il y avait encore un mutton snapper de 8 livres.
Nous avons à nouveau des ennuis avec Nestor.  Après le cerveau, c’est un bras qu’il va falloir lui greffer.  Le cylindre électrique a commencé à faire défaut.  C’est le dernier morceau qu’il reste à changer.  J’espère que dorénavant il arrêtera de faire des siennes.  Honnêtement on ne peut pas se passer de pilote dans un voyage comme celui-ci. Sans compter qu’il barre bien mieux que nous
À Salinas nous sommes dans un ancrage sécuritaire.





il est très important de bien ancrer son bateau car ce pourrait  être pour la vie

  Nous en profitons pour louer une voiture.  Les locations d’auto sont vraiment économiques : une trentaine de dollars par jour plus l’essence. Nous voyageons depuis quelque temps avec André et Sabine de Wind Spirit.  À deux couples ce n’est vraiment pas très cher.  Ça nous permettra d’aller visiter San Juan, capitale de Porto Rico.  C’était une ville essentielle dans la protection du nouveau monde, une forteresse naturelle.  Les américains qui ont mis la main sur le territoire s’en sont même servi pendant la deuxième guerre. 


Nous avons également pu aller nous promener en montagne. Avec nos collines nous ne sommes pas familiers à de telles montées. Le paysage tout en haut est extraordinaire.  Les photos ne  lui rendent vraiment pas justice

Une petite rivière alimente une piscine.  Évidemment c'était fermé...  C'est l'hiver

Finalement nous arrivons au bout de l’île, à Fajardo et récupérons la pièce du pilote.  Nous quittons ensuite pour l’île de Culebra, qui fait partie de Porto Rico mais est également considérée comme île vierge espagnole.  Techniquement nous sommes donc rendus aux îles vierges.  La prochaine étape sera St Thomas, faisant partie des îles vierges américaines.

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