De Luperon, nous sommes passés à Samana. Dans cette baie, les baleines à bosse se
rassemblent pour s’accoupler. Au départ,
nous avons donc pu assister à tout un ballet.
Nous sommes maintenant à Porto Rico, territoire américain
dans les Caraïbes Nous venons de
quitter la république Dominicaine, un pays à la végétation luxuriante, et nous
arrivons quelques heures plus tard dans un pays aux montagnes austères, magnifiques,
quasiment nues. Nous aurons
l’explication bientôt : les feux de broussaille sont monnaie
courante. Personne ne s’en préoccupe. On
laisse brûler et le plus souvent le feu s’éteint de lui même.
C’est un pays où le vent est à peu près toujours de l’est ce
qui est exactement contraire à notre destination. Comme ce vent se calme tous les soirs et
reprend à 9.30 le matin, nous faisons de courtes distances tôt le matin. Mayaguez,
Boqueron, Parquera où nous visiterons une magnifique mangrove, Ponce ,Salinas.
Partout, tout est quasi désert… ici c’est l’hiver. Il fait entre 28 et 30 le jour, mais la nuit, on peut dormir avec une douillette. Pour les Portoricains, c’est beaucoup trop froid pour la baignade.
Partout, tout est quasi désert… ici c’est l’hiver. Il fait entre 28 et 30 le jour, mais la nuit, on peut dormir avec une douillette. Pour les Portoricains, c’est beaucoup trop froid pour la baignade.
Après avoir laissé Yves qui retournait à Montréal, nous
sommes partis de Boqueron .
Nous avions évidemment mis les lignes à l’eau. Comme nous avons des problèmes de moulinet, nous avons mis le yoyo, tout simplement une rondelle de plastique autour de laquelle on enroule le fil. Ça mord et le yoyo se détache et tombe à la mer. Claude, en capitaine obstiné décrète qu’il faut le retrouver. Nous virons de bord et l’apercevons. Avec la gaffe nous réussissons à le récupérer. Et finalement, au bout de la ligne il y avait encore un mutton snapper de 8 livres.
remarquez le cable qui tient la maison (Boqueron) |
Nous avions évidemment mis les lignes à l’eau. Comme nous avons des problèmes de moulinet, nous avons mis le yoyo, tout simplement une rondelle de plastique autour de laquelle on enroule le fil. Ça mord et le yoyo se détache et tombe à la mer. Claude, en capitaine obstiné décrète qu’il faut le retrouver. Nous virons de bord et l’apercevons. Avec la gaffe nous réussissons à le récupérer. Et finalement, au bout de la ligne il y avait encore un mutton snapper de 8 livres.
Nous avons à nouveau des ennuis avec Nestor. Après le cerveau, c’est un bras qu’il va
falloir lui greffer. Le cylindre
électrique a commencé à faire défaut.
C’est le dernier morceau qu’il reste à changer. J’espère que dorénavant il arrêtera de faire
des siennes. Honnêtement on ne peut pas
se passer de pilote dans un voyage comme celui-ci. Sans compter qu’il barre
bien mieux que nous
À Salinas nous sommes dans un ancrage sécuritaire.
Nous en profitons pour louer une voiture. Les locations d’auto sont vraiment économiques : une trentaine de dollars par jour plus l’essence. Nous voyageons depuis quelque temps avec André et Sabine de Wind Spirit. À deux couples ce n’est vraiment pas très cher. Ça nous permettra d’aller visiter San Juan, capitale de Porto Rico. C’était une ville essentielle dans la protection du nouveau monde, une forteresse naturelle. Les américains qui ont mis la main sur le territoire s’en sont même servi pendant la deuxième guerre.
il est très important de bien ancrer son bateau car ce pourrait être pour la vie |
Nous en profitons pour louer une voiture. Les locations d’auto sont vraiment économiques : une trentaine de dollars par jour plus l’essence. Nous voyageons depuis quelque temps avec André et Sabine de Wind Spirit. À deux couples ce n’est vraiment pas très cher. Ça nous permettra d’aller visiter San Juan, capitale de Porto Rico. C’était une ville essentielle dans la protection du nouveau monde, une forteresse naturelle. Les américains qui ont mis la main sur le territoire s’en sont même servi pendant la deuxième guerre.
Nous avons également pu aller nous promener en montagne.
Avec nos collines nous ne sommes pas familiers à de telles montées. Le paysage
tout en haut est extraordinaire. Les
photos ne lui rendent vraiment pas
justice
Une petite rivière alimente une piscine. Évidemment c'était fermé... C'est l'hiver |
Finalement nous arrivons au bout de l’île, à Fajardo et
récupérons la pièce du pilote. Nous
quittons ensuite pour l’île de Culebra, qui fait partie de Porto Rico mais est
également considérée comme île vierge espagnole. Techniquement nous sommes donc rendus aux
îles vierges. La prochaine étape sera St
Thomas, faisant partie des îles vierges américaines.
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