Nous sommes restés plus d'un mois à Trinidad. C'est donc que nous y avons trouvé un certain
plaisir. C'est sûr que la conception
toute personnelle de l'écologie des habitants est un peu irritante. Mais les gens sont extrêmement gentils,
accueillants, serviable.
On y trouve de tout, tout est abordable. Par exemple le système de transport en
commun. Il y a bien sûr les autobus
réguliers, mais personne ne s'en sert car il faut acheter les billets d'avance
et les bus passent rarement. Il y a
ensuite ce qu'on appelle les maxis, qui sont en fait des minivans (jaune et
blanc dans la région de Port of Spain).
Ces maxis n'ont aucune indication.
On ne sait rien de leur destination.
Il faut comprendre le code. Le
doigt plié vers la gauche, on va à Port of Spain. A droite, on va à St James. etc.
Le maximum pour chaque voyage est de 5 tt, c'est à dire 50 sous. Il y a ensuite les taxis, dont la seule
identification est que leur plaque commence par un H. Le taxi est lui aussi un mode de transport en
commun. Le chauffeur va arrêter pour
ramasser tous les gens qu'il peut rentrer dans son véhicule. Et finalement il y a tous les autres... Il y
a plein de gens qui font illégalement du taxi.
Nous nous sommes fait avertir de ne pas utiliser ces illégaux, mais nous
l'avons quand même fait à quelques reprises sans jamais avoir de mauvaise
surprise. Ça semble un système de bric
et de broc mais ça fonctionne à merveille et ça ne coûte pas une fortune.
La dernière fois j'avais dit que nous avions fait faire des
toiles pour notre dinghy et pour le bateau.
C'est Webster qui a fait le travail.
Webster est un indien d'origine, qui parle un anglais absolument
incompréhensible. Mais qui est d'une
gentillesse et d'une honnêteté peu ordinaires.
Avant notre premier départ pour tobago, il est arrivé avec un gâteau
d'anniversaire pour moi. Il est revenu
avec un deuxième gâteau à une autre occasion... Il était si gros que nous avons
du partager avec autres bateaux. Comme
Webster est également cuisinier il m'a apporté des accras qu'il venait de
cuisiner . J'en ai mangé quelquefois en
Martinique et en Guadeloupe mais sans aucun doute ceux de Webster sont les
meilleurs que j'ai goûté. Il nous a
également apporté du oil down, ce que je croyais être un plat de pommes de
terre cuites dans le lait de coco avec des assaisonnements. Mais il s'agissait plutôt d'un plat à base du
fruit de l'arbre à pain. Et finalement
il m'a non seulement apporté les recettes, mais il a tenu à cuisiner le oil
down avec moi. J'espère seulement
pouvoir trouver des fruits de l'arbre à pain parce que c'est vraiment bon.
Il nous est arrivé quelques aventures. L'ancrage à Chaguaramas n'est pas très agréable, Il y a de nombreux bateaux, du courant, la marée.... Nous nous étions trouvé un beau trou, avions jeté l'ancre. Nous étions formidablement bien installé jusqu'à ce qu'une chaloupe arrive à côté de nous. C'étaient des plongeurs qui venaient inspecter une barge qui avait coulé au mois d'avril.... Nous étions ancré sur la barge et notre chaîne s'était toute entortillée autour d'une échelle. Claude a plongé à plusieurs reprise avant de réussir à nous dégager. C'est décidé nous allons acheter un matériel de plongée.
Il nous est arrivé quelques aventures. L'ancrage à Chaguaramas n'est pas très agréable, Il y a de nombreux bateaux, du courant, la marée.... Nous nous étions trouvé un beau trou, avions jeté l'ancre. Nous étions formidablement bien installé jusqu'à ce qu'une chaloupe arrive à côté de nous. C'étaient des plongeurs qui venaient inspecter une barge qui avait coulé au mois d'avril.... Nous étions ancré sur la barge et notre chaîne s'était toute entortillée autour d'une échelle. Claude a plongé à plusieurs reprise avant de réussir à nous dégager. C'est décidé nous allons acheter un matériel de plongée.
C'est un bateau traditionnel vénézuelien. Ils viennent pêcher à Trinidad |
Nous avons finalement décidé de retourner à Tobago car notre tour de l'île avait été écourté par le départ des jeunes. Nous avons donc refait la traversée et nous sommes tapés encore une fois les formalités d'accueil. Disons que ça ne s'est pas très bien passé. A l'immigration, on nous a déclaré que nous devrions revenir avant de quitter Store Bay, ce qui implique de reprendre un taxi, revenir rencontrer les très gentils fonctionnaires qui vont tamponner nos papiers, une affaire d'une minute. Alors j'ai un peu insisté auprès du dit fonctionnaire et il n'a pas aimé ça du tout... Je déconseille aux visiteurs de Tobago de faire comme moi. Nous referons donc un voyage en taxi d'ici un jour ou deux. Mais cette fois ci je me méfie. Nous allons y aller le jour même du départ, car ils sont capable de nous obliger à revenir si notre tête ne leur revient pas. En attendant nous profitons de Store Bay, une jolie place avec de belles plages .
un peu plus et on avait un green flash |
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