dimanche 27 février 2011

Eleuthera-Abacos

De Governor Harbour nous avons continué à remonter l'île d'Eleuthera, en compagnie de Liberty, le bateau de Bev et de Greg, un couple australien que nous avons rencontré à Cat Island. L'île est vraiment longue et étroite

Mais  finalement il on y trouve plusieurs abris. J'ai déjà parlé de Harbour Island et de Governor Harbour.  Il y a ensuite Harchet bay , dont la devise est le port le plus sécuritaire du pays,
qui a été créé artificiellement en faisant une ouverture dans la barrière de corail.
L'ouverture est assez large pour laisser passer le mail boat mais quand on s'y engage pour la première fois on est un peu inquiet
Il y a ensuite Spanish Wells, un magnifique village de pêcheurs, habité essentiellement par des blancs et où la vente d'alcool est interdite.  C'est un peu hypocrite puisque il suffit de traverser un bras de mer pour trouver un liquor store bien approvisionné.  Nous y sommes resté le temps que la météo nous permette de traverser aux Abacos, une sortie en mer d'une soixantaine de milles nautiques.

En arrivant on a trouvé ce poisson volant sur le pont

Les Abacos, tout comme Eleuthera, sont davantage américanisés que les Exumas.  L'eau y est moins bleue, on y a davantage de services.
Notre première escale a été Little Harbour.  C'est à cet endroit qu'il y a cinquante ans s'est installé Randolph Johnson un sculpteur canadien.  Son fils a continué l'oeuvre de son père et on continue à la fonderie à couler des sculptures en bronze.
 
Nous avons pu assister à une coulée.


Sur le site on trouve également une galerie et un pub, où on mange très bien. Le menu est élaboré en fonction des prises de la journée de Pete, le fils Johnson  Nous avons pu nous initier au Hog fish, de la rascasse si je ne me trompe pas. C'est vraiment excellent.  Le poisson des Bahamas va grandement nous manquer au retour
Maintenant nous sommes installés à Marsh Harbour, la troisième plus grande ville des Bahamas, après Nassau et Freeport.  Nous y resterons quelques jours avant de repartir. Nous sommes arrivés juste à temps pour le Junkanoo On l'appelle ainsi à cause de John Canoe, chef africain au nom anglais. Au départ esclave, il se plaisait à imiter les colons britanniques avec des personnages en papier mâché.  Je croyais que cette fête avait lieu pour Noël, mais visiblement selon les localisations les dates varient. Des danseurs costumés défilent dans les rues en chorégraphies accompagnées de sifflet, de cloches et  de tambour.  Les costumes sont vraiment très élaborés  .
Nous avons finalement assisté au Junkanoo des enfants, en compagnie de Francine et Serge du Miralo et de Greg et Bev du Liberty
Chaque école choisit un thème qui orientera les déguisements.  Les jeunes défilent et il y a un concours qui détermine la meilleure équipe.



Nous resterons encore quelques jours à Marsh Harbour avant de continuer à visiter les Abacos.  Mais le temps commence à nous être compté. nous devrons bientôt commencer à penser à remonter vers le nord

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire